Nous les connaissons très bien car elles sont présentes en chacun de nous et s’expriment clairement dans notre cerveau au quotidien. Elles sont le résultat de notre culture, de notre expérience et de notre histoire. Elles s’articulent automatiquement au fil du temps pour nous permettent de nous protéger ou d’obtenir quelque chose.
Les arrières-pensées, ce sont ces petites idées que l’on ne dit pas, ces phrases cachées qui sous-entendent que nous avons une stratégie sous-jacente lorsque nous nous exprimons.
Elles sont parfois positives, notamment lorsque nous avons une intention bénéfique à l’égard de notre interlocuteur. Par exemple lorsque nous voulons aider quelqu’un sans qu’il s’en rende compte. La dissimulation de cette pensée ne prête pas à conséquence, elle est bienveillante.
Elles peuvent, toute fois, s’avérer destructrice lorsqu’il existe une stratégie calculée avec l’intention d’obtenir quelque chose de son interlocuteur. Par exemple lorsqu’un collaborateur tente d’obtenir des informations dans le but de se promouvoir.
Nous avons tous subi ces expériences. De ce fait, lorsque nous entrons en communication, nous présupposons que la parole de l’autre peut être fausse ou avec une intention malveillante. Et il serait naïf de penser le contraire, c’est en tout cas ce que l’on se dit pour ne pas agir différemment.
Pourtant, même si ces arrières-pensées nous obligent à être dans la méfiance, nous pourrions faire l’expérience de les museler. Qu’arriverait-il alors? Nous serions probablement dans le doute mais nous gagnerions peut-être aussi en bienveillance, en qualité dans la relation. Qu’est-il plus important : paraître naïf ou vivre dans la suspicion permanente de la pensée de l’autre ? Calculer, ou être sincère, y compris dans les doutes que l’on exprimerait à notre interlocuteur ? Quelle énergie dépensée… pour arriver à ses fins alors que, peut-être, avec une bonne dose d’authenticité nous pourrions arriver aux mêmes résultats. N’oublions jamais que les arrières-pensées des autres ne sont que l’interprétation de nos propres pensées. Peut-être est-il temps d’arrêter de penser à la place de l’autre ?
Souvent, la qualité de la relation, dépend de ce que nous faisons de nos arrières-pensées et de ce que nous supposons être celles de notre interlocuteur. Prendre le temps de réfléchir à ces notions nous permet d’améliorer notre bien-être au quotidien.
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