Au cours de notre existence, notre corps subit de multiples transformations. Il s’adapte au gré de notre vieillissement et de nombreux facteurs de servitude externes. Par exemple, à plus ou moins grande échelle, nous sommes tous victimes des influences alimentaires issues de notre culture, de notre histoire et de l’empreinte laissée par notre éducation. Notre inconscient gère au mieux ces pressions, installe des mécanismes vertueux et pernicieux, et surtout, fabrique de la culpabilité et/ou de la récompense. Tout cela nous conduit à adhérer à des préceptes qui sont, parfois, contre-productifs dans notre démarche de gain en minceur.
Stop aux régimes !
Longtemps prônés par notre société, le régime alimentaire a souvent été mis en avant pour obtenir des résultats et améliorer notre santé. Force est de constater que son caractère « restrictif » ne permet pas de maintenir, dans le temps, les bénéfices de cette technique. Pire encore, à force de faire des régimes et de les abandonner, nous créons « l’effet yoyo ». C’est à dire reprendre les kilos perdus (parfois plus) une fois le régime terminé (ou délaissé). Simplement parce que nos hormones s’en mêlent !
La leptine et la ghréline, qui sont pour l’une l’hormone de la satiété et pour l’autre celle de la sensation de fin, se dérèglent pendant un régime. La faim est plus intense pendant un régime et ne retrouve pas son taux initial après l’arrêt d’un régime. Ce qui explique les prise de poids plus important après chaque régime. Le régime alimentaire, ne tient pas compte de ce que l’on est, ni de ce que l’on vit. Il édicte de grands principes qui ne s’adaptent pas à ce que l’on est : des êtres particuliers et uniques.
Plutôt que de calquer nos modes de vie à ces grands principes, nous pourrions les adapter pour qu’ils correspondent à ce que l’on est. Partir de l’existant pour apporter une amélioration acceptable pour notre corps et notre esprit.
C’est sur ce principe que nous parlons de « rééquilibrage alimentaire ». Plutôt que d’interdire tous les produits ou les recettes qui font de nos menus un plaisir, nous allons nous adapter et trouver un équilibre harmonieux entre notre « moi enfant » et notre « moi adulte », entre « plaisir » et « règle d’hygiène ». En mettant en place ce rééquilibrage, nous observons de véritables changements. Le gain en minceur est régulier et permanent.
Dans ce cadre nous pouvons aussi considérer qu’il existe dans notre vie une part de « routine alimentaire » et « des plaisirs d’exception ». Ce qui ne veut pas dire que notre « routine alimentaire » doit manquer de plaisir, bien au contraire.
Le secret de notre perte de poids consiste à manger en quantité raisonnable, des produits et des menus variés qui respectent nos habitudes de vie.