Les croyances sont des pensées que nous considérons comme des vérités. « Je suis nul en math », « tous les hommes sont infidèles », « les femmes ne savent pas faire des créneaux »… Et ces pensées nous sécurisent, nous permettent de rester dans notre zone de confort. Nous passons notre vie à aller chercher des preuves de leurs existences, à les vérifier dans notre quotidien. 80 % de nos croyances nous ont été transmises par notre entourage, par les groupes auxquels nous appartenons. 80 % de nos croyances ne nous appartiennent pas ! Et nous passons notre temps à les valider. A force de vérification, je me les approprie et j’attire vers moi des situations qui vont les renforcer. Nous finissons par les ancrer profondément en nous même de sorte qu’il est de plus en plus difficile de s’en départir, de les remettre en question, voir même, de savoir que ce ne sont que des histoires que nous nous racontons. Cela devient un rituel, comme quelque chose que l’on se raconte à soi—même. Toute notre vie est régit par nos systèmes de croyance. Et c’est une bonne chose, lorsqu’elles sont ressources. Une croyance ressource, par exemple, c’est penser que vous pouvez accomplir de grande chose grâce à ce porte-bonheur que vous avez dans la poche en permanence. Et ça marche ! Parce que vous l’avez vérifié plusieurs fois !
Nous avons le pouvoir d’agir sur nos croyances limitantes. Lorsque vous étiez enfant, vous étiez persuadés que le père Noël existait. Et puis vous avez cherché des preuves de son existence. Et vous les avez trouvés. C’était confortable de le penser. Jusqu’au jour où le doute s’est installé, et vous avez découvert le pot-aux-roses : vos parents ont menti, le père Noël n’existe pas. Dès lors, vous avez compris que ce n’était pas une vérité. Alors vous vous êtes débarrassés de cette croyance. Vous avez identifié votre croyance et ensuite vous avez cherché à en avoir un compréhension pour vous-même. Cela vous a permis de vous rendre compte que le doute vous avait permis d’avoir une autre vision de la situation. Malgré tout, au fil du temps, vous avez perdu ce mécanisme. Peut-être pour rester dans votre zone de confort, ou à cause de la peur de l’inconnu.
La première étape lorsque vous êtes face à une croyance limitante, pour la reconsidérer, c’est de l’identifier. La seconde est de trouver le besoin qu’elle nourrit « A quoi ça me sert de croire ça ? », « Qu’est-ce que cette croyance a à me dire ? ». Et enfin, la troisième étape, c’est de savoir comment je peux nourrir ce besoin avec une autre stratégie qui me permettra de rester, si possible, dans ma zone de confort.
Avec ce travail, vous avez le pouvoir d’interagir sur vos croyances.