Se libérer des blocages provoqués par notre inconscient
Véritable frein à la réalisation de soi, le blocage inconscient peut prendre toutes les formes et se matérialiser de différentes façons. Il s’agit d’un mécanisme de protection mis en place pour nous éviter de revivre un événement que notre cerveau a considéré comme traumatisant ou choquant. Dans les faits, nous ressentons une incapacité, une impossibilité à réaliser certaines actions parfois même à les envisager. Nous éprouvons une frustration, voire une culpabilité à ne pas réussir là où d’autres n’ont aucun problème.
Ce que l’on sait de ces mécanismes inconscients, c’est qu’il y a une sorte de système organisé par notre cerveau pour contrer nos désirs conscients. Cela sous-entend qu’il existe également des émotions cachées qui y sont rattachées. Ces émotions restées sous silence sont liées à des événements qui n’ont pas été acceptées. Ces « blessures » du passé sont autant de point de départ pour expliquer nos blocages. Il est essentiel de les connaître, de les reconnaître et de les accepter. Agir comme si ces symptômes n’existaient pas, serait inutile voir dangereux pour notre bien-être. Nos blocages sont imprimés en nous comme de véritables croyances. Elles nous limitent dans nos choix, nos décisions et nos actions. Elles se complètent, souvent, parfaitement avec le « syndrome de l’imposteur » (« qui je suis pour me réaliser »), s’accommode de notre procrastination, et de notre capacité à nous l’auto-saboter.
Alors comment dépasser ce blocage ?
D’abord en rattachant ce blocage à un moment de notre histoire.
En acceptant que ce blocage ne va pas disparaître par miracle, qu’il faudra agir.
En étant à l’écoute de l’émotion qui y est liée. Elle veut sortir et elle veut être entendue et comprise. Elle doit être vécue et non pas contrôlée.
Il faut identifier le système. Le blocage doit avoir une compréhension précise de ces mécanismes et de ses répercussions sur notre quotidien. Toutes les hypothèses doivent être envisagées avec objectivité et tout le recul nécessaire. Avoir une vision globale du dysfonctionnement est essentielle.
Accepter ce que je suis, sans me laisser guider par les habitudes d’une société ou par une éducation. Laisser vivre nos émotions et accepter qu’elle donne une image réelle, telle que nous sommes, sans leurre.
Agir avec précaution et minutie sur les symptômes pour donner à notre inconscient la preuve qu’un autre modèle existe