L’hypnose ericksonienne

L’hypnose ericksonienne doit son nom à Milton Erickon. C’est un outil très efficace qui permet de reprogrammer certains mécanismes qui ne vous semblent plus adaptés.

C’est un voyage au cœur de votre inconscient qui permet une meilleure communication entre votre corps et votre esprit.

L’objectif est de proposer une modification de certains comportements à votre inconscient, de comprendre certains  de ses fonctionnements et enfin de développer ou d’améliorer vos capacités. Cet état de conscience modifié vous permet d’avoir une perception différente sur vous et sur le monde qui vous entoure.

 

Comment vous rassurer ?

L’hypnose véhicule beaucoup d’incompréhensions et d’inquiétudes que j’aimerais dissiper :

  • L’hypnose est un état tout à fait naturel que vous pratiquez sans le savoir plusieurs fois par jour sans vous en rendre compte.

  • Vous gardez le contrôle pendant toute la durée de la séance. Vous pouvez sortir de cet état quand vous le voulez. Vous êtes simplement plongé.e.s dans une forme de relaxation plus ou moins profonde, propice à la suggestion et aux changements.

L'hypnose est un outil puissant pour vous aider

L’hypnose existe depuis la nuit des temps

Vous avez, peut-être, l’impression que l’hypnose suit un effet de mode, , actuellement. Pourtant il n’en est rien. On retrouve, dans l’histoire humaine des traces d’hypnose ou d’état de conscience modifié chez les sumériens, en Égypte ancienne avec des temples du rêve. A Rome et dans la Grèce Antique, on parle aussi des suggestions hypnotiques utilisées dans les temples de guérison. Les prêtres chuchotaient des « mots qui guérissent ». Dans ces temples de guérison le traitement consistait à traiter le patient en le plongeant dans un état hypnotique et de comprendre ses rêves.

Le mot « hypnose » vient du grec « Hypnos », le dieu du sommeil. Hypnos était capable d’endormir Zeus lui-même à la demande de son épouse Héra. Allez savoir pourquoi…

En Chine, en Inde, chez les Perses, partout sur la planète, on retrouve des traces d’états de trans et des lieux de méditations qui guérissent. Il y a 3000 ans en Europe ou en Afrique, des prêtres et des druides utilisaient des rituels proches de notre hypnose contemporaine.

On fait, ensuite, un grand bon dans le temps pour se retrouver au XVI ième siècle. C’est à cette époque que l’on commence à étudier ces phénomènes et à proposer certaines théories comme celle du magnétisme de Paracelse qui guérit ses patients l’aide d’aimants. Pour l’histoire officielle, l’hypnose commence en 1766, avec le Docteur Franz Anton Mesmer, médecin viennois qui invente le terme de « Magnétisme Animal ». Le corps serait traversé par un fluide conditionnant l’état de santé. La maladie serait un trouble ou un blocage de la circulation du fluide, les techniques de magnétisme permettraient alors de lever ses blocages. Le Marquis de Puységur, son disciple, découvre la transe somnambulique et l’associe à l’état du sujet dans la pratique du magnétisme. Il nomme le « somnambulisme magnétique » l’état entre veille et sommeil du sujet magnétisé, état permettant une relation et une conversation entre le soigné et le soignant. La parole est placée au centre du processus de guérison. D’autres grands noms apparaissent ensuite dans la grande histoire de l’hypnose. Le Docteur Hippolyte Bernheim qui fonde l’Ecole de Nancy et réintroduit l’hypnose en milieu hospitalier. Jean Martin Charcot de son côté crée l’école de la Salpêtrière. Sigmund Freud de son côté s’intéressera à l’hypnose mais axera son travail sur la psychanalyse et la notion d’inconscient. En 1885, se tient à Paris le Ier Congrès International de l’Hypnotisme International et Thérapeutique réunissant Liébault, Bernheim, Charcot, Janet, Richet, Freud, Babinski entre autres. Puis l’hypnose passera de mode au profit de la psychanalyse.

Aux USA Milton Erickson (1901-1980), psychiatre, révolutionne la pratique de l’hypnose et lui donne ses lettres de noblesse. Atteint de poliomyélite, il est la figure du « guérisseur blessé » qui expérimente sur lui-même l’hypnose thérapeutique. Son approche repose sur la conviction que le patient possède en lui les ressources pour répondre de manière appropriée aux situations qu’il rencontre. Milton Erickson met la communication, la façon d’être à l’autre et la relation au centre de sa pratique. Il considère l’inconscient comme étant une partie intégrante de l’esprit du patient, un réservoir de possibilité, de potentialité apte à trouver la solution, la guérison. C’est un phénomène naturel que tout le monde pratique au quotidien sans savoir que ces moments de rêverie constitue des moments d’hypnose. L’hypnose Ericksonienne est l’approche la plus pratiquée aujourd’hui.

 

Conscient et inconscient

« Inconscient : tout ce qui n’est pas conscient » Difficile de trouver une définition plus simple !

Nous connaissons très bien notre conscience, celle qui nous accompagne en mode veille, à réfléchir, à agir, à résoudre certains problèmes.

Pourtant, parfois, une grande partie de tout cela échappe à notre contrôle.

Nous avons des désirs conscients (arrêter de fumer, arrêter de grignoter…) et pourtant quelque chose de plus puissant nous pousse à faire le contraire. C’est le pouvoir de notre inconscient. Avec ses propres règles, ses propres lois, son langage propre. C’est grâce à notre connaissance sur son fonctionnement que nous parvenons en hypnose à lui suggérer des comportements différents, des pensées différentes, des réflexions plus adaptées.

Pendant longtemps, l’hypnose à été considéré comme de la pratique douteuse et si aujourd’hui elle est utilisée dans le domaine médicale, c’est parce que les patients ont été demandeurs d’une prise en charge différente que médicamenteuse. Si aujourd’hui, elle est acceptée et reconnue, c’est parce que le corps médical considère qu’elle doit rester dans ses prérogatives.